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Deux signaux d'alarme que le marché ignore

2 drapeaux rouges majeurs
2 drapeaux rouges majeurs

En surface, le marché semble confiant. Mais en coulisses, des déconnexions troublantes suggèrent une autre réalité : celle d'une conviction fragile et de l'ingénierie financière. Pour l'investisseur prudent, ce ne sont pas de simples curiosités ; ce sont des signaux d'alarme importants.


En ce moment, deux signaux puissants clignotent : un manque de conviction record chez les professionnels qui gèrent des milliards, et une vague de rachats d'actions par les entreprises qui semble profiter davantage aux initiés qu'à quiconque. Analysons ce qui se passe et pourquoi c'est important.



Signal d'alarme n°1 : Un marché qui carbure à vide


Le premier avertissement vient des gestionnaires de fonds. Un nombre incroyable de 91 % d'entre eux estiment aujourd'hui que les marchés boursiers américains sont surévalués. On s'attendrait à ce que ce scepticisme se traduise par de la prudence, c'est-à-dire vendre des actifs et conserver des liquidités.


Graphique qui montre (en bleu foncé) que 91% des gestionnaires de fonds estiment aujourd'hui que les marchés boursiers américains sont surévalués
Graphique qui montre (en bleu foncé) que 91% des gestionnaires de fonds estiment aujourd'hui que les marchés boursiers américains sont surévalués

Pourtant, c'est le contraire qui se produit. Ces mêmes gestionnaires sont « presque entièrement investis », avec des niveaux de liquidités proches des plus bas historiques.


Graphique qui montre que le niveau actuel de cash disponible (3.9%) est à un niveau proches des plus bas historiques.
Graphique qui montre que le niveau actuel de cash disponible (3.9%) est à un niveau proches des plus bas historiques.

C'est la définition même de l'investissement à faible conviction. Ils détiennent des actifs auxquels ils ne croient pas vraiment, probablement poussés par la peur de manquer une opportunité (FOMO) ou par la pression professionnelle de rester dans la course. Cela crée un environnement hautement inflammable. Sans conviction réelle, les gestionnaires sont enclins à vendre au premier signe de difficulté, rendant l'ensemble du système fragile et vulnérable aux chocs.



Signal d'alarme n°2 : La vérité cachée derrière les rachats d'actions


Le second signal d'alarme vient des entreprises elles-mêmes. Nous venons d'assister à un mois record de rachats d'actions par les entreprises, ce qui est souvent présenté comme un signe de confiance – une entreprise qui investit en elle-même. Mais la réalité est bien plus complexe.


Graphique qui montre le rachats d'actions par les entreprises et l'augmentation massive.
Graphique qui montre le rachats d'actions par les entreprises et l'augmentation massive.

Graphique qui montre l'augmentation constante de la vente des initiés
Graphique qui montre l'augmentation constante de la vente des initiés

Voici ce qui se passe vraiment :

  • Un outil pour les ventes d'initiés : Les rachats ne profitent pas à tous les actionnaires de manière égale comme le font les dividendes. Ils créent sur le marché un acheteur massif et peu sensible au prix : l'entreprise elle-même. Cela offre l'occasion parfaite aux initiés (dirigeants, membres du conseil d'administration) de vendre leurs propres actions à un prix gonflé.

  • L'ingénierie d'illusions à court terme : Les entreprises utilisent souvent les rachats pour manipuler leur bénéfice par action (BPA). En réduisant le nombre d'actions en circulation, le BPA augmente automatiquement, même si les bénéfices réels stagnent. Cela aide les dirigeants à atteindre leurs objectifs de performance, à déclencher leurs bonus et à satisfaire Wall Street.

  • Les actes sont plus éloquents que les mots : Les données de juillet sont alarmantes. Alors que les entreprises rachetaient leurs actions à un rythme record, les initiés vendaient les leurs au taux le plus élevé depuis au moins 2018. Si les initiés croyaient vraiment que leurs actions étaient sous-évaluées et que la croissance future était solide, ils achèteraient au lieu de vendre pendant cette vague de rachats.

  • Une mauvaise allocation du capital : Chaque dollar dépensé en rachats est un dollar qui n'est pas investi dans l'innovation, la recherche et le développement, les acquisitions stratégiques ou le remboursement de la dette. Cette concentration sur la gestion à court terme du cours de l'action peut priver une entreprise des investissements à long terme nécessaires à sa croissance réelle.



Ma conclusion : Ne confondez pas l'ingénierie financière avec la valeur réelle


Ces deux signaux d'alarme brossent un tableau clair : le marché actuel est fortement influencé par des incitations à court terme, et non par des fondamentaux à long terme. Les gestionnaires de fonds y participent à contrecœur, et les initiés des entreprises utilisent l'argent de la société pour liquider leurs propres positions à des prix avantageux.


Ce n'est pas une raison de paniquer. C'est cependant une raison essentielle d'avoir une stratégie résiliente qui ne dépend pas d'un statu quo fragile. Avec OPTI Strategies, mon objectif est de vous aider à voir au-delà du bruit et à bâtir un plan basé sur un risque défini et une véritable tranquillité d'esprit, afin que vous soyez préparé, quelle que soit la direction que prend le marché.


 
 
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